Grands Magasins de l'Arc-en-ciel

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Les Grands Magasins
de L'Arc-en-ciel
Le bâtiment au coin de la rue de la Montagne et le Boulevard de l'Yser.
Présentation
Architecte
Construction
1940-1947
Commanditaire
Union des coopérateurs du bassin de Charleroi
Localisation
Pays
Province
Commune
Adresse
Boulevard de l'Yser, 44
6000 Charleroi
Coordonnées
Localisation sur la carte de Charleroi
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Localisation sur la carte de Belgique
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Les Grands Magasins de l'Arc-en-ciel est une maison de commerce située dans le boulevard de l'Yser à Charleroi en Belgique. Il s'agit d'un bâtiment d'angle, situé à l'angle opposé de la maison Chouvette dans la rue de la Montagne. Il a été construit dans les années 1940 par l'architecte Adolphe Puissant pour l'Union des coopérateurs du bassin de Charleroi[1].

Histoire[modifier | modifier le code]

Le palais de l'Industrie et du travail.

Les premiers plans d'exécution avec détails et perspectives datent de 1930. L'objet de la mission architecturale était la transformation du palais de l'Industrie et du travail, « À l'arc-en-ciel », pour l'Union des Coopérateurs, en remplacement du bâtiment existant à l'angle du boulevard Yser et de la rue de la Montagne[2]. Le soir du 12 décembre, le bâtiment est à nouveau détruit par un gigantesque incendie[3]. Ce n'est qu'après la Seconde Guerre mondiale que le projet trouve sa version définitive, en conservant le programme inchangé et en proposant la composition architecturale actuelle[1]. Au début des années 1970, les coopérateurs socialistes ont quitté le bâtiment[3].

Architecture[modifier | modifier le code]

Le programme architectural développé par Adolphe Puissant consiste en des espaces ouverts pour les magasins du rez-de-chaussée au troisième étage, tandis que le dernier étage est dédié aux ateliers. La structure en poutres et colonnes et le développement de la façade suivent le programme. Le rez-de-chaussée est plus ouvert et caractérisé par des fenêtres ponctuées de colonnes en pierre bleue, tandis qu'entre le troisième et le quatrième étage, une corniche sépare la partie commerciale des ateliers. La façade est très rythmée avec des travées en retrait du premier au troisième étage qui comprennent des fenêtres. Deux petites cours intérieures se situent à l'intérieur de la parcelle[1].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b et c Strauven, Le Maire et Dailly 2017, p. 77.
  2. Culot et Van Loo 1986, p. 324 ; 326.
  3. a et b Hasquin 2002, p. 136.

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Maurice Culot et Anne Van Loo (dir.), Musée des Archives d'Architecture Moderne. Catalogue des collections, Bruxelles, AAM éditions, , 448 p. (ISBN 2-87143-040-3, lire en ligne [PDF]), p. 324,326
  • René-Pierre Hasquin, De Charnoy village à Charleroi métropole, Jumet, IPH Editions, , 219 p. (ISBN 2-930336-26-9), p. 136
  • Iwan Strauven (dir.), Judith Le Maire (dir.) et Marie-Noëlle Dailly (dir. et photogr.), 1881-2017 Charleroi métropole, Bruxelles, Mardaga et Cellule architecture de la Fédération Wallonie-Bruxelles, coll. « Guide d'architecture moderne et contemporaine » (no 4), , 367 p. (ISBN 9782804703677), p. 129

Liens externes[modifier | modifier le code]